À l’occasion d’une cérémonie officielle ce jeudi 6 octobre, le Directeur général du Fonds de Développement Social et de l’Indigence (FDSI) a annoncé la prise en charge d’une 2ème cohorte de 27 malades indigents.
C’est à l’issue d’une étude de 60 dossiers de candidature que ces 27 personnes ont été retenues. Selon le Directeur général de ce service, Lansana Diawara, comme la première cohorte, ces autres malades indigents seront pris en charge entièrement au frais de l’État.
« Depuis un certain temps, le Fonds de Développement Social et de l’Indigence (FDSI) a déclenché le processus de prise en charge des malades indigents. Il est important de préciser que ce ne sont pas tous les malades qui sont des indigents. Quand nous recevons les dossiers, il y a une commission d’arbitrage qui se retrouve pour regarder les dossier au cas par cas. Une fois que nous recevons les dossiers, il y a les assistants sociaux qui entrent en action pour visiter les malades en question. Si un malade a un écran plat dans son salon qui coûte plus de 30 millions GNF, une 4×4 dans la cour qui coûte plus de 100 millions GNF, pouvons nous considérer ce dernier comme personne indigente ? Non, c’est un riche. L’arbitrage ne se fait pas seulement par le directeur général. Sur les 60 dossiers dont on a passé en arbitrage, seuls 27 dossiers sont des cas d’indigents. Ce sont eux qui seront pris en charge entièrement au frais de l’État et grâce au président de la République. Ils seront pris en charge à l’hôpital mais aussi quand on leur prescrit des produits à la pharmacie, ils auront aussi ces titres de prise en charge. Et ce n’est pas tout, nous allons mettre un assistant social derrière chaque malade pour l’aider », a-t-il expliqué.
Les bénéficiaires de ce service, tous joyeux, ont exprimé à l’Etat à travers le FDSI, toute leur reconnaissance. Le fils de 8 mois de Mama Aissata Sylla, domiciliée au quartier de Bonfi-Marché, fait partie des 27 personnes bénéficiaires de ce service. Selon cette mère, ni elle, encore moins sa famille n’avait les moyens de prendre en charge la pathologie dont souffre son enfant.
« Cet enfant est né avec cette maladie. Quand il est né, on m’a demandé de l’amener à Ignace Deen. Dans ce centre hospitalier, on nous a posé assez de questions liées notamment sur ma période de grossesse. Pendant ma grossesse, je ne buvais pas, je ne fumais pas non plus. J’ai eu, avant ce bébé, plusieurs autres enfants qui n’ont pas souffert de telles pathologies. Je remercie l’Etat guinéen pour la prise en charge de mon enfant. Seul Dieu peut le payer. Ma famille et moi n’avions aucun moyen pour prendre cet enfant en charge. Mon enfant a cinq (5) mois. Je suis vraiment content de ce geste, ça me touche beaucoup », a-t-elle lancé.
Par ailleurs, le Directeur général du FDSI a précisé que pour le moment, la prise en charge offert par son service ne prend pas en compte l’évacuation à l’étranger. Toutefois, les prises en charge effectuées en Guinée, se font avec grand succès.
MohamedNana Bangoura