L’administration Guinéenne, l’administration tout court, est connue pour ses pratiques erratiques, souvent surannées. Elle s’exprime par la routine, antinomique à l’innovation, à quelques exceptions près.
On a l’impression que quelle que soit la créativité irréprochable à un promu, celui-ci se conforme, une fois, à l’intérieur du système.
Mais le nouveau DG de la DCI, réussit bien à s’en démarquer. Il bluffe par son travail, en dépit de quelques éditos qui rappellent un passé pas toujours intéressant, visant très probablement, à fouetter l’ego et le goût parfois excessivement prononcé pour le pouvoir, des chefs militaires de la transition.
Il est bien dans son rôle de communicant qu’il devrait parfaire comme il l’a si bien réussi d’ailleurs depuis sa nomination.
L’ancien limier en chef de la radio Espace FM, et ancien Directeur de la chaîne Espace Tv, promu à ce poste, à vrai dire, n’était pas attendu pour réaliser les performances qu’on est bien obligé de lui reconnaître.
Pour s’en rendre compte, il faut questionner le bilan du défunt bureau de presse de la présidence.
Dans un passé qui demeure encore vivace dans les esprits, sous le régime d’Alpha Condé notamment, ce service ne valait que peu de chose.
Insipide et apathique, il gênait et agaçait son chef d’alors, qui avait visiblement tout essayé pour que ça marche convenablement. En vain ! Celui-ci était obligé de recourir à des services extérieurs, dispendieux et parfois amateurs, pour travailler sur son image malmenée dans la presse.
A l’époque, les collaborateurs de l’ancien opposant historique, pointaient le manque d’idées et d’initiatives chez les responsables d’alors de ce service. Vrai ou faux, difficile d’en savoir !
Ce qui est sûr, ça n’a jamais marché avant et après.
Cependant, Moussa Moise, en peu de temps, arrivé il y moins d’un an, a réussi, avec son équipe, ce qui relève de l’exploit. Lui, il a fait valoir son leadership et son talent mis au service de ses idées pour parvenir à de grandes innovations.
A l’occasion de la cérémonie marquant la présentation du deuxième numéro du Magazine de la présidence, un instrument de communication par excellence qui symbolise la créativité de l’homme, on a pu apprécier le travail qui est en train d’être abattu par ce monsieur.
On a apprécié le dynamisme de la page Facebook de la présidence de la république, qui est passée, selon les dires du patron du digital de la boîte, de 11 000 abonnés avant le coup d’Etat, à plus de 120 000 abonnés, à ce jour.
On a aussi pu apprécier la création des différentes sections dédiées aux langues nationales et étrangères, dont le travail au quotidien, est de traduire les informations données en français.
On a aussi pu apprécier la mise en place d’une cellule de veille médiatique, aussi la production quotidienne de la revue de la presse.
Enfin, on a aussi constaté, cela bien avant cette cérémonie débordante d’invités et de son contexte, la proactivité de la DCI dans la couverture de toutes les activités du président de la République. Se révélant ainsi comme étant un acteur incontournable pour la préservation ou la restauration de l’image du Président de la République.
En un mot comme en mille, Moussa Moïse Sylla est un bosseur qui fait la fierté de la presse privée dont il est issu. Une presse privée très souvent couverte de clichés, réduite à des conjectures de certaines personnes insidieusement convaincues que les hommes et femmes qui l’animent, ne peuvent être utiles que dans les studios et sur les terrains de reportages. Moise est en train de démontrer tout le contraire ! Bravo champion !
Mognouma