Alors que les travaux du cadre de dialogue sont programmés du 24 Novembre au 15 décembre prochain, plusieurs observateurs s’interrogent sur la participation ou non de ces quatre coalitions politiques.
Sur la question, Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement a apporté des précisions dans l’émission Mirador de FIM FM de ce mercredi 16 Novembre 2022.
« Ça serait dommage si le dialogue se tient sans le quatuor, parce que le gouvernement fait tout ce qui est possible pour permettre aux guinéens de se retrouver autour de la table, et de parler, maintenant il ne faut pas réduire les question de la nation à des problèmes personnels, quelques soit ses personnes, si vous dites que la question du dialogue national, qui questionne l’ensemble des composantes politiques, société civile, institutions républicaines et gouvernement autour de la table pour parler de questions de la nation, vous, vous réduisez ça à la participation d’une ou de deux personnes, c’est un problème, mais le gouvernement continue de faire des efforts pour que chaque acteur puisse être autour de la table pour parler, parce qu’autour de cette table-là, on ne parlera que, des questions de la nation, on ne parlera pas de questions d’individus. Donc, c’est important qu’on fasse la différence entre les choses, et puis c’est important que les partis politiques se dépersonnalisent, quelles considèrent qu’elles sont des institutions et que tant que ce n’est pas cette institution qui est mis en cause les individus qui la composent peuvent plus ou moins avoir des difficultés et ce ne sont pas les difficultés qui touchent ces individus-là, qui doivent arrêter l’action des institutions qu’ils dirigent, ça c’est très important. C’est une évolution qu’il faut encourager pour que, de plus en plus les partis politiques se dépersonnalisent et deviennent des institutions à part entière, qui se préoccupent de l’intérêt général de la nation », a fait remarquer le ministre porte-parole du gouvernement.
Par ailleurs, Ousmane Gaoual Diallo, rassure que le gouvernement est à pied d’œuvre pour amener tous les acteurs autour de la table.
« Les partis politiques l’UFDG, l’UFR, et tous les autres ne sont pas exclus du dialogue, je dis simplement c’est dommage de réduire leur volonté de participer parce que tel ou tel leader a des problèmes, ces partis ont des statuts, ont un objet et dans ces objets, il y a la poursuite de leur conquête du pouvoir, il n’est pas marqué que si tel n’est pas dans la conquête du pouvoir le parti disparaît. Les partis politiques ont des préoccupations nationales, c’est très important de revenir à ça. Nous nous continuons à faire l’effort pour ramener tout le monde autour de la table, mais cela doit se faire aussi en respectant un certain nombre de principes dans ce pays. Derrière ça, il y a la volonté qui est exprimée par le premier ministre d’apaiser les choses, mais quand on viendra autour de cette table, il ne s’agira pas de Cellou Dalein ou de Sidya, on ne parlera que des questions de la Guinée », a lancé le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique au micro de FIM FM.
Hadjiratou Bah