Il n’a fallu que quelques heures au président de la transition guinéenne pour prendre cette décision qui pourrait porter un coup dur au projet de la CEDEAO, ou du moins du président de la conférence des chefs d’États de la CEDEAO.
À imaginer la scène, c’est comme si le colosse, sachant bien que la CEDEAO avait émis l’idée de délocaliser le dialogue, si nécessaire, s’attendait à une telle initiative de la CEDEAO (rencontrer les acteurs n’ayant pas pris part au dialogue) pour se décider enfin à mettre en œuvre les résolutions du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen, qui lui ont été transmises la semaine dernière par les trois (3) facilitatrices.
Dans cette configuration, difficile pour le moment de savoir, quelle position la CEDEAO va adopter vis-à-vis de la Guinée, avec qui elle a eu un accord sur la durée de la transition, évitant ainsi des sanctions au pays ?
Que dire également des acteurs politiques n’ayant pas pris part au dialogue inter-guinéen, notamment Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré qui espéraient trouver le salut, grâce à l’implication de la CEDEAO en ce qui concerne le dialogue ?
Attendons de voir la suite des événements !
DOURA