Le chef de la junte militaire en 2008 n’a pas livré sa part de vérité, lundi 5 décembre 2022, comme le souhaitait le tribunal en charge de l’affaire liée au carnage du stade du 28 septembre 2009.
A la barre, l’ancien président de la transition visiblement perturbé, a mis en avant son état de santé qu’il juge dégradé.
Le capitaine Dadis Camara a demandé au président du tribunal de lui accorder un moment de convalescence, alors qu’il a bénéficié d’une indulgence de trois (3) semaines de la part de cette juridiction criminelle pour les mêmes motifs.
Très déçu de cette attitude, Maître Alpha Amadou DS Bah, insiste sur le fait que le président de la transition à l’époque des faits, doit forcément éclairer la religion des guinéens sur ces événements douloureux survenus sous son magistère.
« C’est une déception de la part de Dadis, parce qu’on s’attendait à ce qu’il puisse comparaître et expliquer les raisons du massacre du 28 septembre. Malheureusement, il a inventé une maladie imaginaire », a-t-il déploré d’entrée de jeu.
« Ce qui est aberrant et contre-productif parce que la stratégie qu’il a adoptée ne servira à rien. Il comparaîtra d’une façon ou d’une autre et sera mis devant ses responsabilités », a martelé cet avocat de la partie civile dans ce dossier, lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce mardi 6 novembre 2022.
Hadja Kadé Barry