Les images d’un homme habillé en civil avec une arme de pointe à feu, lors d’une manifestation à l’appel des Forces Vives de Guinée, a tourné en boucle sur les réseaux sociaux, suscitant ainsi l’indignation des citoyens.
Interrogé sur la question, le ministre de la justice et des droits de l’homme a invité les citoyens à ne pas faire d’amalgame autour de cette affaire, qui serait de toute évidence un membre de la garde rapprochée du président de la transition. Pour Charles Wright, détenir une arme de guerre ne sous-entend pas qu’il a tiré sur des gens.
Toutefois, il assure que tous ceux qui se sont rendus coupables de meurtre lors des manifestations, répondront de leurs actes devant la loi.
« Voir un homme avec un fusil et dire qu’on a vu un homme tirer sur des gens à Cosa, c’est différent. A ce stade, seule la justice peut faire la lumière autour de ça. Tout ce que moi je peux vous dire, je n’ai jamais promis au peuple de Guinée quelque chose que je ne peux pas réaliser. Tous ces cas de morts, je vous donne ma parole, que ça soit les forces de défense et de sécurité ou qui que ce soit, je vous donne ma tête à couper, l’intéressé répondra », a-t-il assuré.
Le garde des Sceaux a appelé les citoyens à plus de responsabilité dans leurs approches. Il pense ainsi qu’il ne sert à rien d’accuser à tort, avant de jurer : « je vous promets de me battre contre vents et marées pour le rayonnement de la justice en Guinée jusqu’au jour où on dira Charles, on n’a plus besoin de vos services », s’est-il engagé.
Alhassane Fofana
Sacré Charles Wright, pour un élément de force spéciale armée d’un fusil de guerre vu dans une manifestation de force vive où il y a eu des morts, pour le ministre on ne doit pas en parler par ce que la justice ne s’est pas encore prononcer, par contre lui ministre de la justice et droit de l’homme qualifie déjà les anciens dignitaires de Alpha condé qui sont en prison des voleurs sans que la justice les condamne.
Quel paradoxe !
Où se trouve la présomption d’innocence