Le préfet de Mali, le colonel Manson Sangala Camara est dans le collimateur de la justice de paix de la localité.
Selon nos informations, le premier responsable de la préfecture de Mali est accusé entre autres de détournement de fonds. Après avoir refusé de comparaître devant le juge d’instruction, le juge de paix de Mali passe à la vitesse supérieure.
Désormais, c’est un mandat d’amener qui lui a été décerné à en croire le juge de paix, joint au téléphone ce vendredi matin 9 juin 2023.
« Je confirme l’information. Vous savez la justice c’est une procédure. La première étape c’était le mandat de comparution qui a expiré hier. Comme il » le préfet ndlr » n’a pas daigné répondre, on a décerné un mandat d’amener contre lui. Le mandat d’amener est une contrainte qui permet au juge d’instruction de faire comparaître devant lui une personne inculpée. Ce mandat lui a été décerné hier, je l’ai mis à la disposition des officiers de police judiciaire pour son exécution. La conséquence du mandat d’amener, il s’agit de le rechercher, de l’interpeller et de le conduire par devant le juge d’instruction pas directement à la maison d’arrêt pour que ce dernier puisse l’interroger sur les faits qui lui sont reprochés. Le dernier moyen de contrainte à son égard, c’est le mandat d’arrêt qui est plus contraignant, plus rigoureux que le mandat d’amener. Le mandat d’amener se contente seulement de l’interpeller et de le conduire par devant le juge alors que le mandat d’arrêt ,ça non seulement il sera recherché, interpellé, arrêté et conduit à la maison d’arrêt avant d’être présenté au juge », précise le juge de paix de Mali, Sékou Sangaré.
Nous avons cherché à avoir la réaction du préfet de Mali, le colonel Manson Sangala Camara, mais en vain.
Aïssatou Zawiya Diallo, correspondante régionale de Mosaiqueguinee.com