C’est à la faveur d’un point de presse, samedi 3 juin à Nongo, que la maison de la démocratie et des droits de l’homme (M2DH) et la coordination des organisations de défense des droits humains (CODDH), ont présenté le rapport numéro 1 de l’analyse et l’observation du niveau de mise en œuvre du chronogramme de la transition en cours.
Il s’agit d’un rapport qui s’inscrit dans le cadre du projet monitoring citoyen, en vue d’un rapport trimestriel pour pencher sur des activités devant mener au retour à l’ordre constitutionnel.
Dans sa communication, le directeur exécutif Moussa Soumaoro, parlant des principaux constats mentionnés, a cité le problème d’accessibilité et de fiabilité des documents disponibles. C’est à dire, sur internet, il existe une pléthore de documents qui se confondent souvent au Chronogramme consolidé de la transition qui est en vigueur depuis janvier 2023.
Aussi, l’équipe n’a pas eu connaissance de l’existence d’un site officiel dédié à la publication des actes officiels en lien avec le chronogramme adopté, pour ne citer que ceux-là.
Plus loin, les 2 plateformes M2DH et la CODDH, ont formulé une trentaine de recommandations dont :
Au CNRD et au Gouvernement :
- Faciliter l’accès aux informations pour le public et les Organisations de la Société Civile impliquées dans le monitoring du processus de mise en œuvre des activités du Chronogramme consolidé de la transition ;
- Poursuivre et multiplier les initiatives de dialogue et d’apaisement afin de rendre la transition plus inclusive et participative au bénéfice du peuple de Guinée ;
- Renforcer les pouvoirs du Premier ministre en soutenant les actions qu’il mène ;
- Lever toutes les restrictions et garantir l’exercice des manifestations pacifiques ;
- Poursuivre l’organisation des points de presse et mettre en place des canaux de communication dédiés spécifiquement au suivi des activités inscrites dans le Chronogramme consolidé de la transition ;
Saidou Barry