En visite de travail, ce lundi 17 juillet à la primature, le vice-président du groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et Centrale Ousmane Diagana, à la tête d’une délégation, a eu un entretien avec le premier ministre chef du gouvernement guinéen Dr Bernard Goumou.
Au menu des discussions, les priorités de développement, les performances économiques enregistrées récemment par le gouvernement de transition, dont le classement de la Guinée parmi les pays à revenu intermédiaire.
Au sortir de cet entretien qui a duré plus d’une heure, monsieur Diagana, devant la presse, a laissé entendre que les bons résultats du gouvernement sont des indicateurs qui doivent être ressentis par les Guinéens dans leurs conditions de vie.
Plus loin, il a fait part de sa volonté d’accroître significativement le financement de la banque mondiale en faveur de la Guinée, notamment dans le domaine de l’économie numérique et faire en sorte que les programmes existants dans ce secteur puissent être exécutés de manière plus rapide.
« Cet entretien a été une vraie séance de travail, le premier ministre a eu le temps de nous expliquer la situation sociopolitique en Guinée en cette situation de transition, notamment le dialogue inter-guinéen et a partagé les priorités de développement, les progrès qui sont en train d’être enregistrés dans le cadre de la mise en œuvre de ces priorités. Mais également le challenge qui ne manque pas pour un pays en développement. Donc ce sont les points qu’on a entendus du premier ministre. En tant que partenaire de longue date avec la Guinée, ayant des programmes composés de progrès divers, ça été aussi l’occasion de nous écouter par rapport aux performances de ce portefeuille et des difficultés qui subsistent. C’est une performance qu’il faut saluer, mais pour un pays comme la Guinée ce n’est que nécessairement surprenant. C’est une reconnaissance importante des richesses dont le pays en dispose. Ce sont aussi des indicateurs qui doivent être ressentis par les Guinéens dans leurs conditions de vie et ça passe par l’assurance, la sécurité alimentaire, la possibilité pour tous les Guinéens d’avoir accès à l’électricité, que les jeunes aient accès aux marchés de travail. Aussi que l’ensemble de ces indicateurs puissent être soutenus dans la durée pour que véritablement ce changement fondamental que nous saluons puisse être pour les populations comme des données et changement réels dans leurs conditions de vie. Pour l’apport de la banque mondiale, depuis longtemps en Guinée le financement est orienté vers les routes, les secteurs de l’électricité, mais aujourd’hui l’économie numérique est une donnée qui peut être un accélérateur de développement. Nous comptons accroître significativement le financement dans le domaine de l’économie numérique et faire en sorte que les programmes existants dans ce secteur puissent être exécuté de manière plus rapide » a-t-il lancé.
Selon lui, le dialogue a déjà commencé pour la préparation de nouvelles stratégies de partenariat pour que des propositions concrètes puissent émergées.
De son côté, le ministre des finances Moussa Cissé a appelé la Banque mondiale à travailler ensemble avec la Guinée, pour améliorer la capacité d’absorption des financements de cette institution financière internationale, dans le secteur de la santé, l’énergie, entre autres.
Saidou Barry