La défense de Dr Mohamed Diané prend acte et se félicite de la décision de la chambre de jugement de la CRIEF ordonnant le sursis à statuer suite à l’exception d’inconstitutionnalité et d’inconventionalité de certaines dispositions des ordonnances portant création et organisation de la Cour de répression des infractions économiques et financières qu’elle a soulevée en application des dispositions de l’article 54 de la loi sur la Cour constitutionnelle.
Cette décision réconforte la défense dans sa ligne de conduite guidée vers le triomphe du bon droit.
Ainsi, la Cour suprême aura l’opportunité de se prononcer sur la constitutionnalité et la conventionalité de certaines dispositions des ordonnances portant création et organisation de la CRIEF.
Nous avons estimé que certaines dispositions contenues dans ces ordonnances violent même des principes généraux du droit. C’est un recul en matière de liberté et des droits de l’homme et nous avons décidé de provoquer un contentieux à cet effet. C’est à cela que sert un avocat.
Par le règlement futur de ce contentieux par la juridiction suprême de notre pays, beaucoup de procédures inutiles devant la Cour de répression des infractions économiques et financières seront très certainement et rapidement évacuées.
Un avocat sert à quelque chose et le juge doit le savoir.
Maître Almamy Samory Traoré ‘’ AST’’
Membre du pool d’avocats constitué pour la défense de Dr Mohamed DIANÉ