Le ministre de l’économie et des finances a procédé à la présentation aux conseillers nationaux, le Document de Programmation Budgétaire Pluriannuelle (DPBP) 2024-2026, support du Débat d’Orientation Budgétaire pour l’année 2023.
Ce document décline les grandes lignes de l’orientation de la politique budgétaire de l’État, pour la période 2024-2026.
Dans ce document, « les recettes du budget de l’Etat pour les trois prochaines années sont projetées à 108 131,81 Mds, dont 96,66% proviennent des recettes intérieures ».
– La Direction Générale des impôts mobilisera 54,56% de cette prévision, la Direction Générale des Douanes (DGD) participera à hauteur de 33,96% ;
– La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) contribuera à hauteur de 8,14%.
– Quant aux dons attendus, ils représentent 3,34% des recettes de la période.
– Les recettes fiscales minières sont projetées à 16 899,14 Mds de GNF et représentent 17,13% des recettes fiscales de la période.
« Pour l’année 2024, le niveau des recettes budgétaires attendues est de 32.222,80 Mds, dont 31 160,78 Mds de recettes intérieures. La pression fiscale projetée sur la période s’élève en moyenne à 12,57% par an, avec un taux de 12,20% prévu en 2024, 12,50% en 2025 et 13% en 2026. Les dépenses de l’Etat sont projetées à 132 604,59 Mds sur la période, dont 39 822,61 Mds pour 2024. Les dépenses de la période progressent en moyenne annuelle de 10,51%. Sur la même période, les dépenses courantes sont estimées à 73 618,20 Mds. Pour l’année 2024, elles sont projetées à 22 422,46 Mds, soit un accroissement de 7,94% par rapport à 2023. Les dépenses d’investissement (projets et hors projets) sont projetées à 58 986,39 Mds (dont 4 101,65 Mds en budgets d’affectation spéciale). Les dépenses d’investissement représentent plus de 44,48% du total des dépenses sur la période, niveau permettant de réduire le déficit infrastructurel et d’équipements dans notre pays. Elles sont financées, à 54% environ, par des ressources intérieures. Pour l’année 2024, elles sont projetées globalement à 17 400,15 Mds, soit un accroissement d’environ 10,58% par rapport à 2023.Par ailleurs, les transferts de l’État aux collectivités territoriales resteront sur une tendance haussière à travers les instruments financiers habituels que sont les budgets d’affectation spéciale gérés par l’ANAFIC », a mentionné dans son discours, le ministre de l’économie et des finances, Moussa Cissé.
MohamedNana Bangoura