Depuis la deuxième quinzaine du mois de décembre, une rupture de gaz est constatée en Guinée.
Le directeur général du fonds d’appui à la promotion des gaz (FAPGAZ-SA) qui s’est exprimé sur ce sujet a donné les raisons de cette rupture.
« En réalité, selon les informations qui sont à notre disposition, il y a eu des difficultés techniques au niveau du fournisseur. Donc, il y a un butanier qui était prévu le 9 décembre, pour des raisons liées au bateau au départ cette livraison n’a pas pu se produire. Donc, elle a été reportée une première fois, vers mi-décembre. Entre-temps, il y a eu ce qui s’est passé au port de Conakry. Ceci aussi a contribué à retarder l’approvisionnement », a-t-il confié.
Conscient de l’impact que cette situation pourrait avoir, Kaman Sadji Diallo, a aussitôt pris le taureau par les cornes afin que l’approvisionnement puisse reprendre.
« Le bateau est prévu pour ce soir (18 heures) pour un accostage demain matin (9 heures) avec à bord une cargaison de 1 550 tonnes environ (800 tonnes de l’opérateur Guinée Gaz +750 tonnes que nous avons souhaité ajouter à la commande comme stock de sécurité pour éviter de se retrouver dans la situations qui prévaut actuellement », a-t-il indiqué.
Pour le directeur général de FAPGAZ-SA, il y certes eu une rupture, mais si on parle de cela aujourd’hui, c’est parce que la politique gouvernementale est en train de fonctionner.
« Alors déjà, il faut connaître une chose. C’est quelque chose de positif. Si on parle de rupture dans le pays, ce que la politique gouvernement qui est en train d’être mise en place est sur la bonne voie. Il y a un an ou deux ans derrière, personne ne parlait de rupture de gaz dans le pays. Donc, c’est plutôt une bonne chose », souligne-t-il.
Maintenant, les dispositions encore une fois, sont prises.
À en croire Kaman Sadji Diallo, après l’incendie au dépôt d’hydrocarbures, des leçons ont été aussitôt tirées.
C’est la raison pour laquelle d’ailleurs, FAPGAZ-SA a jugé nécessaire de constituer un stock de sécurité de 750 tonnes.
« On a vu ce qui s’est passé au dépôt d’hydrocarbures. Ce qui est arrivé est exceptionnel, personne ne s’attendait à cela. Donc, on a tiré les leçons de cela et c’est pourquoi encore une fois, au-delà de la commande initiale de l’opérateur Guinée Gaz, nous, nous avons jugé de nous constituer un stock de 750 tonnes », a-t-il mentionné.
Tout cela n’a pu être possible qu’avec le soutien du président et du ministre de l’énergie, précise le directeur général.
« Nous avons un soutien sans faille du président de la République, le Général Mamadi Doumbouya. Pour la petite histoire on a eu des difficultés d’importation au mis de février dernier quand on a voulu stabiliser l’approvisionnement du pays. Je peux vous garantir qu’à cette époque, n’eût été son implication personnelle et le soutien de notre ministre de tutelle, monsieur Aly Seydouba Soumah on en serait pas là. Donc, le mérite leur revient grandement », a-t-il laissé entendre.
La consommation nationale l’année dernière était autour de 6 mille tonnes. Ce qui fait en moyenne 400, 450 tonnes par mois.
Avec ces 1 550 tonnes, c’est la tranquillité pendant deux ou trois mois, assure Kaman Sadji Diallo directeur général du fonds d’appui à la promotion des gaz (FAPGAZ-SA).
Mosaiqueguinee.com