Les enseignants contractuels de la zone spéciale de Conakry demandent à leur tour, leur intégration à la fonction publique.
Regroupés au sein d’une coordination, constituée en 2018, au lendemain de la grève générale et illimitée déclenchée par le SLECG dans le secteur de l’éducation, pour combler le vide laissé par les enseignants titulaires dans les établissements scolaires publics, ces 1 745 jeunes enseignants ne demandent ni plus ni moins que leur engagement à la fonction publique, à l’image de leurs collègues dans les communes.
Au micro de mosaiqueguinee.com, le coordinateur général des enseignants contractuels de la zone spéciale de Conakry, a tenu à signaler qu’il attache du prix a leur engagement dans le bref délai. Des négociations ont été entamées dans ce sens avec le ministère de l’enseignement pré-universitaire.
« Nous avons mené des démarches. Nous avons rencontré le ministre Jean Paul Cédy qui avait promis de faire face à notre situation après qu’il ait fini avec le problème des enseignants contractuels communaux (…). Aujourd’hui, nous disons aux autorités de faire face à notre situation, parce que nous avons respecté ce qu’ils nous ont dit. C’est pourquoi on ne faisait pas de manifestation ni rien, on suivait la procédure », a-t-il demandé.
Ils ont déposé un mémo auprès du Conseil National de Transition (CNT) et également saisi le conseil national du dialogue social (CNDS). « Nous attendons la réponse des deux institutions majeures », a-t-il indiqué.
Puisque certains d’entre eux ont intégré la fonction publique à la suite des récents recrutements, le coordinateur général annonce qu’ils vont procéder à l’assainissement de leur liste.
« Certains avaient postulé pour le concours à la fonction publique qu’ils ont validé. Il faut extraire leurs noms, donc nous travaillons sur ça après nous allons remonter à notre département de tutelle », a-t-il fait savoir.
Alhassane Fofana