A titre personnel, le président du collectif des professionnels de l’éducation (CPE), peine à digérer la dernière manifestation de protestation à l’actif de certains enseignants contractuels non retenus à l’issue du concours d’intégration à la fonction publique locale. Selon Moussa Doré puisque c’est de lui qu’il s’agit, ceux qui ont battu le pavé à Kaloum ne sont pas des enseignants contractuels qui ont véritablement servi l’école de la république durant les deux dernières années. D’après lui, il s’agissait de jeunes gens qui sont plutôt à la solde du leader Syndical Aboubacar Soumah qui, selon Doré, les utilise comme des boucliers humains dans le seul d’atteindre ses objectifs.
« Ces jeunes, à la solde de Aboubacar Soumah, sont utilisés comme des boucliers humains pour atteindre des objectifs personnels, celui de perturber la quiétude social », dit-il d’entrée.
En dévoilant, ce qu’il qualifie « d’intentions secrète » de Soumah, le président du CPE accuse le leader du SLECG.
« La manifestation est devenue un business pour Aboubacar Soumah. Il a pensé qu’en organisant la manifestation, il pourrait être appelé par les gouvernants pour avoir un peu de billets de banque. Donc, nous lui reprochons d’être le porteur de ce mouvement de perturbation, c’est pourquoi d’ailleurs nous avons demandé aux gouvernants de lui mettre aux arrêts pour toutes ces manœuvres visant à saper l’autorité de l’Etat », a-t-il lâché.
En ce qui concerne les non retenus, il assure que toutes les dispositions sont en train d’être réunies afin de faire face à leur situation. Les démarches reprendront juste après la publication de l’arrêté d’engagement des nouveaux fonctionnaires locaux. Moussa Doré promet qu’ « aucun contractuel ayant servi l’école de la république ne sera laissé pour compte », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana