En compagnie de deux autres prévenus, l’ancien ministre Dr Ousmane Kaba comparaît ce lundi 3 février 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Il est poursuivi pour des faits présumés de faux et usage de faux en écriture publique et abus de confiance.
A la barre, l’ancien ministre de l’économie, des finances et du plan a rejeté en bloc les faits présumés de faux et usage de faux en écriture publique et abus de confiance.
« Je ne reconnais pas les faits, je ne reconnais même pas les plaignants. Je ne suis au courant de rien », a-t-il dit en substance avant d’ajouter que c’est seulement il y a sept qu’il a entendu parler de la société qui le poursuit.
Par contre, le fondateur de Kofi Annan reconnaît avoir signé, au nom de l’Etat, une convention-cadre avec la République populaire de Chine. Ça aussi, c’est à l’ORDEF qu’on la lui a rappelée puisqu’il l’avait déjà oubliée.
« Je suis très étonné, je pense qu’un gouvernement ne signe jamais une fausse convention », a-t-il ajouté.
A la barre, Dr Ousmane Kaba semble agacé par cette histoire, trop qu’elle « est de trop ». D’ailleurs, dans ses réponses, l’acteur politique a recadré l’avocate Me Tininké Touré qui s’est adressée à lui avec, selon lui, une certaine légèreté.
« Je ne suis pas votre enfant, vous m’arrêtez ça, c’est quoi ça », a-t-il asséné avant de chuchoter.
Le prévenu a alors été recadré par le président de la Cour qui lui a expliqué ses droits et ses devoirs en sa qualité de prévenu. L’audience se poursuit et le prévenu Ousmane Kaba continue sa déposition.
MohamedNana BANGOURA