Quatre années après le début de la transition dirigée par le Général d’armée Mamadi Doumbouya, le retour à l’ordre constitutionnel semble se dessiner. Le référendum constitutionnel est fixé au dimanche 21 septembre 2025 et le recensement électoral déjà en cours dans le pays.
Dans une déclaration tenue le 24 avril 2025, le président du tout nouveau parti politique dénommé « Guinée Intègre » qui veut voir la transition réussir, a invité les guinéens à tourner le dos à l’argent facile.
« Nous sommes à un moment clé de notre histoire. Un tournant qu’on ne peut pas se permettre de rater. Sinon, c’est le ravin. Et on sait à quel point il est dur d’en sortir. On a déjà traversé des périodes très difficiles. Et les cicatrices sont encore là. Cette fois, restons vigilants. Ne nous laissons plus distraire par l’argent facile, les belles voitures ou les fausses promesses. Pensons à nos enfants, à tous ces jeunes qui meurent en mer ou dans le désert, en quête d’un avenir ailleurs. Et ceux qui survivent, finissent souvent discriminés, rejetés, maltraités. Pensons à nos femmes, à nos mères, qui luttent chaque jour pour nourrir nos familles, alors que tout devient de plus en plus cher. Et malgré tout, elles continuent de mourir en accouchant. Ça aussi, c’est une urgence », a déclaré Docteur Madjouf Mauro Sidibé.
La Guinée est un pays riche en ressources du sous-sol, mais pauvre sur le plan économique et social. Pour changer ce paradoxe, Docteur Madjouf Mauro Sidibé mise sur l’alternance démocratique.
« Être leader dans l’exportation minière, si ça ne profite qu’à une minorité pendant que la majorité souffre… à quoi bon ? L’histoire nous montre que beaucoup de pays riches en ressources sont restés pauvres. Parce qu’ils ont manqué de bons dirigeants. Moi, je suis convaincu que l’alternance démocratique est essentielle. Il faut qu’on puisse choisir nos dirigeants librement. Et surtout, qu’on puisse les changer librement, par les urnes (…) Si tu veux protéger ton avenir et celui de tes enfants, si tu veux un pays prospère et juste, alors va voter. Peu importe qui organise les élections : la CENI, un ministère… Ce qui compte, c’est la mobilisation. Car une cause juste finit toujours par triompher quand le peuple se lève », a déclaré l’homme politique et éminent gynécologue.
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