Les réactions se multiplient au lendemain de l’annonce de la date du référendum fixée au 21 septembre prochain. Au-delà des acteurs politiques, ceux de la société civile émettent aussi leurs avis sur le respect ou non de cette date. C’est le cas de Alsény Farinta Camara.
Le président du Réseau National des Acteurs du Développement Durable ne veut pas apparaître comme un oiseau de mauvais augure. Mais il se veut prudent, car rappelle-t-il, plusieurs conditions restent à remplir pour pouvoir aller au scrutin le 21 septembre 2025.
« Je pense qu’il ne faut pas se leurrer sur ce décret du Président Mamadi Doumbouya qui vient de fixer la date du référendum le 21 septembre 2025. Il faut être réaliste dans la mesure où nous n’avons ni une constitution fiable, ni un code électoral qui nous rassemble, ni un fichier électoral crédible, ni un opérateur technique à plus forte raison un budget électoral réaliste. Est-ce que tout ceci peut-être rendu possible avant la date indiquée ? Je ne saurais le confirmer ou infirmer puisque la gouvernance de Mamadi Doumbouya est marquée par du pilotage à vue », a-t-il affirmé.
Toutefois, l’activiste invite les Guinéens à accepter de se faire recenser en vue d’être aux prochains rendez-vous électoraux.
« Je demande à tous les citoyens guinéens aussi bien dans les zones rurales que urbaines et périurbaines de se faire recenser sur la liste électorale. C’est le droit de tous les citoyens de se faire recenser pour une participation citoyenne active dans le processus de prise de décision. Car, les citoyens ne naissent pas, ils se font », a ajouté Alsény Farinta Camara.
Sékou Diatéya
