Un nouveau mouvement de soutien aux actions du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) voit le jour en Guinée. Il s’appelle ‘’Mouvement Général Mamadi Doumbouya Guiné Yigui’’. Cette nouvelle structure a été officiellement lancée ce vendredi 9 mai 2025 en grande pompe à la faveur d’une cérémonie à Conakry. Le ‘’Mouvement Général Mamadi Doumbouya Guiné Yigui’’ a pour devise : Autonomisation-Unité-Action. C’est une initiative de la directrice du laboratoire national de la géologie au ministère des mines.
« Ce mouvement est né d’une conviction profonde. La Guinée ne se développera durablement que lorsque ses femmes seront véritablement autonomes, éduquées, libres et actrices de leur propre avenir. Nous sommes convaincus que le développement de notre nation passera par une mobilisation citoyenne, forte, structurée et orientée vers des actions concrètes. Guiné Yigui, c’est un cri d’espoir, un appel à l’unité, à la dignité et à l’émancipation de celles qui, trop longtemps, ont été reléguées à l’arrière-plan. C’est un espace de lutte, mais aussi de proposition, d’action et d’impact autour d’une vision. Celle portée par un homme d’État, courageux, déterminé et profondément attaché à l’intérêt supérieur de notre nation, le général Mamadi Doumbouya, président de la République de Guinée », a annoncé Odia Magassouba.
Selon sa coordinatrice, le ‘’Mouvement Général Mamadi Doumbouya Guiné Yigui » comporte aujourd’hui 1 552 membres, malgré qu’il soit nouveau sur le terrain.
Pour prouver qu’elle ne vient pas simplement soutenir les actions du CNRD dans la bouche, la structure, en prélude à son lancement officiel, a entrepris une formation à l’intention des femmes de Dixinn dans plusieurs domaines en vue de leur autonomisation.
« À Dixinn, nous avons commencé la formation de 500 femmes dans les métiers de saponification et de la teinture artisanale. Deux secteurs porteurs qui favorisent l’autonomie économique et la valorisation du savoir-faire local. D’ici 2026, nous comptons former 5 000 femmes à travers tout le territoire national. Oui, 5 000 femmes autonomes, formées et engagées dans le tissu économique. Ce défi, nous voulons le relever avec vous, car nous croyons profondément qu’il n’y a pas de développement durable sans la participation pleine et entière des femmes », a-t-elle rappelé.
Parmi les 500 femmes de la commune de Dixinn qui ont bénéficié de cette formation, figure dame Dalanda Diallo. Elle se félicite de l’initiative du ‘’Mouvement General Mamadi Doumbouya Guiné Yigui ». Par ailleurs, elle encourage le chef de l’État à continuer ses actions en faveur des femmes.
« On a commencé par la saponification. Après on a appris la teinture. Vraiment, les femmes sont très, très ravies d’avoir bénéficié de cette formation. Je pris le bon Dieu de nous donner des bonnes personnes qui vont nous aider à pouvoir continuer cette formation. Je profite de l’occasion pour remercier le général Mamadi Doumbouya, le président de la République et l’encourager à accompagner les femmes. Vous savez, aujourd’hui, les femmes ont besoin de lui. Si vous voyez que les femmes s’engagent à faire cette formation, c’est en espérant qu’on va avoir un président comme lui qui va nous aider à continuer ce travail. C’est très avantageux pour nous tous », a-t-elle déclaré.
La lancement officiel du mouvement a été rehaussée de la présence du coordinateur national des mouvements de soutien de Guinée. Alhousseine Makanera Kaké en compagnie de son épouse s’est dit marqué par la forte mobilisation des citoyens derrière ce mouvement. Il a félicité l’initiatrice avant de l’encourager à poursuivre le combat derrière le général Mamadi Doumbouya.
« Bravo au Mouvement Général Mamadi Doumbouya Guiné Yigui. Ce dans quoi nous sommes aujourd’hui, le soutien du général Mamadi Doumbouya, c’est Dieu même qui est dedans. Qu’on veuille ou pas désormais, le président fait l’unanimité. Donc soutenons le. C’est lui qui peux. Ce que j’ajoute à cela, c’est de prendre le recensement au sérieux à cause des nombreux avantages qu’il procure. Le président Mamadi Doumbouya ne peut pas planifier davantage les actions de développement tant qu’il ne se fait pas une idée du nombre exact de la population », a-t-il sensibilisé.
Le parrain et la marraine du mouvement ont eu droit à la parole. Chacun a abondé dans le même sens que M. Kaké par rapport à la nécessité pour les citoyens d’aller se faire recenser. Les jeunes cadres du RPG arc-en-ciel qui ont rejoint récemment le CNRD ont martelé leur adhésion aux idéaux du chef de l’État.
Sékou Diatéya