Alors que plusieurs familles déguerpis de Kaporo-rails au site directionnel de Koloma, dorment à la belle étoile, Bah Oury soutient qu’en toute chose la méthode est importante.
Mais puisse que le mal est survenu, il dit qu’il n’est pas encore tard pour que les familles bénéficient d’une assistance du gouvernement, parce qu’il est du devoir de l’Etat de protéger ses citoyens.
Le Président du mouvement ‘’UFDG-Renouveau’’, affirme que l’Etat devrait agir avec plus de méthode et de tact, mais il insiste surtout sur le rôle régalien de protection de la puissance publique :
« Il faudrait qu’il y ait des mesures d’accompagnement pour permettre à ceux qui sont déguerpis de pouvoir se reloger dans de meilleures conditions et pour pouvoir poursuivre leurs vies…Une maison, c’est une épargne et l’épargne nationale, c’est l’ensemble de la richesse du pays et lorsqu’on détruit une pierre, cela veut dire qu’on détruit en partie une partie de notre patrimoine national, qu’il soit public ou privé. Par conséquent, n’oublions pas cela et agissons dans le sens que le bonheur de tous les citoyens guinéens dépende du bonheur de quelques personnes qui peuvent se sentir brimer dans leurs droits », fait remarquer Bah Oury.
Que doit faire l’Etat ? Nous lui avons demandé ?
Sa réponse : « L’Etat doit pouvoir faire quelque chose, c’est dans sa responsabilité régalienne, notre devise nationale est ‘’travail-justice-solidarité’’, mais la commune doit faire plus davantage puisse que vous le savez, la commune est l’expression structurée de la solidarité au niveau local, donc avant même qu’il n’y ait des déguerpis, la commune aurait dû anticiper, envisager des mesures alternatives de relogement, de recasement provisoire si nécessaire et d’accompagnement des enfants pour pouvoir poursuivre leurs études sans accroc, ça c’est du rôle de la commune. Les deux combinés avec la solidarité des citoyens, il était possible que ce déguerpissement puisse se faire sans cris, sans peur », regrette-t-il.
A la question, que pense-t-il de la contribution de 10 millions de francs guinéens de Cellou Dalein Diallo, l’ancien vice-président de l’UFDG, a botté en touche : « ça ne m’intéresse pas, ce n’est pas important pour moi » fin de citation.
Bangoura M