En cette 3ème et dernière journée du symposium mines Guinée à Conakry, la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG), a mis un projecteur sur la gestion des impacts environnementaux dans sa zone d’exploitation.
Le conseiller et responsable par intérim de la biodiversité à la CBG, qui a accepté de se prêter aux questions de notre reporter sur place, a largement expliqué les actions que la compagnie mène sur le terrain dans le cadre de la préservation de l’environnement.
Mamadou Lamarana Barry, a tout d’abord fait savoir que la faune, la flore, mais aussi la réhabilitation et la restauration écologique, sont structurés par programme, le tout couronné par une base de données.
Il confie donc, que l’engagement de la CBG, est d’aller vers le ratio de réhabilitation un par un.
« La CBG s’est engagé à aller vers un ratio de réhabilitation un par un. C’est-à-dire que pour chaque hectare exploité, qu’il soit refermé, mais vous comprendrez qu’il y a des passifs déjà qui sont là et il faut rattraper les gaffes. Donc, on est dans ce processus et cette année, on va faire au tour de 180 hectares en restauration écologique. Il y a également la végétalisation qui consiste par exemple à ramener les anacardiers ou à mettre des arbres d’une manière générale, mais il y aussi la restauration écologique qui permet de ramener les fonctions écologiques », a-t-il confié.
Le responsable par intérim de la biodiversité à la CBG, a un plus loin, précisé que dans le même ordre d’idée, la société fait de l’éducation environnementale des communautés, une autre priorité.
Plusieurs jeunes de villages environnants, ont pour cela été formés au programme para-botanique.
« On a participé à ce processus de formation de ces jeunes, qui ont été certifiés par la MBG et qui ont décidé de se constituer en personnalités morales. Ce processus est presqu’à terme. Donc, on compte bien utiliser ces jeunes dans le suivi forestier mais aussi dans l’éducation environnementale et compte tenu de la rareté de compétences dans ces différents domaines-là, nous aimerons que ces jeunes-là soient exploités dans toute la zone, parce que toutes les compagnies n’ont pas la même approche, mais l’important c’est d’avoir effet tache d’huile, pour que plus ou moins chacun puisse profiter du meilleur de l’autre », a-t-il souligné.
Une structure dénommée « Réseau Environnement Bauxite », dont la responsabilité est assurée par la chambre des mines de Guinée et le secrétariat général par la CBG, est déjà mise en place pour veiller au respect des dispositions en matière de protection de l’environnement.
Abdourahmane Diallo