Il y a plusieurs années, la Guinée était sur la liste noire de l’union européenne des pays tiers non coopérants en matière de lutte contre la pêche, non déclarée et non réglementée (INN).
Une décision, qui mettait le pays dans une position inconfortable, pour qui connaît la variété des espèces halieutiques de nos eaux territoriales.
Prenant donc la mesure de la sanction de l’UE, très au sérieux, le département dirigé par Frédéric Loua, a aussitôt entrepris de profondes réformes dans le secteur.
C’est ainsi, que le gouvernement a procédé en premier lieu, à la promulgation de deux nouveaux codes des pêches (maritime et continentale). Ceci, dans le cadre de l’adaptation du cadre juridique de la pêche.
Parallèlement, il y a eu l’adoption d’un plan national d’inspection des pêches, ainsi que l’adoption de plusieurs décrets à savoir :
– L’instauration d’un régime de surveillance par satellite et de surveillance aérienne des pêches
– L’obligation d’équipements en dispositif de repérage par satellite des navires de pêche 24h/24, au lieu de 6 à 8 heures seulement avant 2010
Concernant la surveillance côtière, de 35 jours avant 2011, celle-ci est passée à 250 jours depuis 2011.
Quant à la surveillance hauturière, elle est passée à 188 jours de mer, contre 28 jours avant 2011.
La surveillance aérienne par an, est aujourd’hui entre 16 et 24 heures.
Des mesures, qui ont sans doute contribué à la levée de la sanction de l’union européenne relative à la lutte contre la pêche INN.
Abdourahmane Diallo