L’instruction donnée, mercredi soir, par le président Alpha Condé, à son premier ministre, d’engager des consultations avec toutes les forces vives de la nation, autour d’une nouvelle constitution, continue de provoquer bien de réactions au sein de la classe politique guinéenne.
Pour le président de l’organe provisoire du MoDeL, le Chef de l’Etat en évoquant la question d’une nouvelle constitution, s’est engagé dans la voie de l’illégalité et de la dictature.
« Quand le président dit qu’il a investi son premier ministre pour qu’il fasse des consultations avec les forces vives de la nation sur la question de nouvelle constitution, déjà il montre résolument qu’il s’est engagé dans l’illégalité. Alpha Condé à travers son discours, s’est inscrit dans une logique de dictature, parce que cela n’obéit en rien aux règles démocratiques, cela ne respecte pas la constitution dans sa lettre et dans son esprit », a indexé le jeune opposant Aliou Bah.
C’est pourquoi, dira-t-il, aujourd’hui le FNDC, a fait part, dans une déclaration, de son rejet de la proposition faite par le président Alpha Condé, d’ouvrir des consultations sur cette question.
« …ce projet de consultations, ne nous concerne pas, ça ne concerne pas le peuple de Guinée qui est ambitieux et qui voudrait que la constitution soit respectée afin que nous puissions nous inscrire dans une dynamique d’alternance politique », a-t-il tranché.
Al Hassan DJIGUE