Depuis le soir de la répression sanglante de la manifestation des jeunes de Mandiana, contre, disent-ils, les promesses non tenues du président de la république en faveur de leur préfecture, le préfet de cette localité était resté jusque-là silencieux face à toutes sollicitations.
Il a enfin accepté, ce samedi 15 septembre, de sortir de son mutisme pour se défendre contre les accusations qui le rendent coupable de l’intervention des militaires bérets rouges, responsables de la bavure.
« Je n’ai pas qualité de faire intervenir les militaires. Si je dois prendre cette décision, je dois me référer au gouverneur, lui il remonte l’information à qui de droit, ainsi de suite. Quand on m’a informé qu’il y a les gens dans la rue, j’ai signé une réquisition pour demander aux gendarmes et aux policiers, d’aller sécuriser la manifestation », s’est défendu Cheick Diallo, chez nos confrères de Fasso TV à Kankan.
Il faut par ailleurs préciser que la résidence du préfet a été fortement endommagé par les manifestants en colère.
ML Cissé