Dans le cadre de la désignation des représentants des partis politiques au sein du Conseil National de la Transition, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, a reçu ce mercredi 17 novembre 2021, dans les locaux dudit département quelques dirigeants des différentes coalitions politiques.
Au cours de cet entretien qui s’est tenu à huit clos, plusieurs questions liées au choix des 15 représentants de partis politiques ont été abordées.
Jacques Gbonimy, vice-président de l’ANAD a apporté quelques précisions dans l’émission ‘’Mirador’’ de FIM FM ce jeudi 18 novembre 2021.
« Depuis la prise du pouvoir, il n’y a pas eu d’échanges réels entre les partis politiques et le ministre depuis sa nomination. Le ministre a promis d’être en contact régulier avec les partis. Il nous a même dit que son téléphone était ouvert à tout moment et que les portes du ministère aussi étaient ouvertes pour recevoir les partis politiques à tout moment. Le deuxième point portait sur la mise en place du CNT. A cette occasion, le ministre a souhaité que les alliances se retrouvent et il a demandé au président Cellou de prendre l’initiative, mais il se trouvait déjà que cette rencontre était programmée et Cellou l’a informé sur la tenue de cette réunion entre les alliances. Par rapport au CNT, nous avons conseillé au ministre de tenir compte soit du poids électoral, parce que le nombre de partis 81 comme annoncé la dernière fois par le secrétaire général du ministère de l’administration, pour 15 siège, c’est très compliqué. Alors dans ce cas, quels sont les critères que nous pouvons prendre en compte pour sélectionner les 15 partis qui vont peut-être avoir au moins un siège. (…) », a-t-il dit.
Au regard du nombre insuffisant de place accordée aux partis politiques devant siéger au CNT qui est source de polémique entre les coalitions, Jacques Gbonimy, estime que seules les discussions pourront leur permettre de trouver un compromis.
« On a souvent eu des cas comme ça où il fallait repartir un nombre insuffisant entre un grand nombre. Les critères existent toujours, mais on ne peut rien prédire à l’avance, parce qu’il y a une rencontre aujourd’hui entre les différentes alliances et les discussions vont nous permettre de trouver un consensus. Le ministre même en se quittant hier a dit qu’il souhaitait vraiment avoir des propositions concrètes de la part des partis politiques, ce qui est un peu contraire à l’esprit de la première lettre qui était venue et qui demandait de fournir des dossiers au ministère et de déposer les CV et les rapports des partis politiques. Donc, si l’initiative de désignation revient aux partis, forcément les partis vont s’entendre », affirme le vice-président de l’ANAD
Mama Adama Sylla