Très remonté suite à l’incarnation du journaliste Lansana Camara, le Syndicat de la presse privée de Guinée (SPPG), décide d’organiser, le mardi 02 avril, une marche de la colère, pour dit-il dénoncer les »acharnements » contre les journalistes.
Joint au téléphone au lendemain d’une rencontre avec les associations de presse, le secrétaire général du SPPG, estime que trop c’est trop.
« Il est temps qu’on se lève pour mettre un terme aux acharnements contre les journalistes. C’est pourquoi si tout va bien, nous allons, dès le mardi à venir, organiser une marche de colère pour nous faire entendre…On se pose la question de savoir quel est le calendrier caché des autorités guinéennes ? », s’interroge Sidi Diallo.
Au sujet de l’exacerbation des menaces à l’encontre des hommes de médias, le numéro 1 du SPPG reste inflexible.
« Aucune intimidation ne va nous ébranler, on ne reculera pas, nous allons continuer notre travail en respectant les lois de la république », a-t-il laissé entendre.
Faut-il le rappeler, depuis quelques mois maintenant, les menaces contre les journalistes sont devenues monnaie courante en Guinée.
Alhassane Fofana