Dans sa communication à la faveur de la marche dite d’ultimatum du FNDC, ce lundi 06 janvier 2020, à Conakry, Abdourahmane Sanoh, le coordinateur national dudit front, a invité le peuple à combattre sans état d’âme et en toute légalité, le pouvoir ‘’d’oppression’’ en Guinée.
Selon lui, la déclaration du Chef de l’État, le 19 décembre dernier, dans laquelle, celui-ci a clairement fait part de sa décision de soumettre au peuple, une nouvelle constitution, constituait déjà un coup d’État constitutionnel.
« À partir du 19 décembre 2019, Monsieur Alpha Condé, par son discours provocateur informant qu’il va soumettre sa nouvelle constitution au peuple de Guinée, nous devons considérer que ces propos étaient ceux de la déclaration du coup d’État constitutionnel et par conséquent, il fallait tout simplement demander la démission maintenant du président Alpha Condé. Dès maintenant, nous sommes en droit, conformément à l’alinéa 4 de l’article 21 de la constitution de nous mettre à combattre sans état d’âme et par tous les moyens légaux ce pouvoir d’oppression », a-t-il chargé.
Pour y parvenir, le principal leader du FNDC, a invité ses partisans à se tenir prêts jusqu’à l’assaut final.
« Mettons-nous prêts, préparez-vous, la lutte sera longue. Lorsqu’on annonce le 13 janvier… il n’y aura pas de marche, il n’y aura pas d’itinéraires. On manifestera suivant l’esprit du 14 octobre 2019… Le peuple lui montrera que le pouvoir, c’est à lui, ce n’est pas pour les imposteurs », a-t-il prévenu.
Alhassane Fofana