La coïncidence de la nouvelle grève lancée par le SLECG avec l’intensification des manifestations du FNDC contre une nouvelle constitution, continue de faire jaser.
Au point que beaucoup dans l’opinion, y voit un calcul savamment monté.
Interrogé à ce sujet, vendredi, le secrétaire général du SLECG, a qualifié ces accusations de mensongères, avant de les battre en brèche.
Aboubacar Soumah, soutient que le combat que mène le SLECG, est diamétralement différent de celui du FNDC.
Il rappelle à qui veut l’entendre qu’en dépit de ce qui peut être dit sur cette coïncidence d’agendas, sa structure ne baissera les bras que lorsque ses points de revendications seront satisfaits par le gouvernement.
« Le FNDC est venu nous trouver dans cette dynamique de revendications. Pensez-vous que nous allons abandonner notre combat parce que le FNDC est en train de lutter? Le FNDC a ses objectifs qui sont différents des nôtres. Les deux choses sont diamétralement opposées. Notre objectif, c’est l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, ils nous ont trouvé dans ce combat. On ne va pas baisser les bras, parce qu’il y a des remous sociaux. Est-ce que le gouvernement a cessé de fonctionner, parce qu’il y a des remous sociaux? Non! Nous continuons à nous battre pour que le gouvernement donne quelque chose », a-t-il tranché.
Malgré la mise en liberté de ses collègues qui ont eu maille à partir avec la justice, le leader syndical assure que l’objectif principal reste les huit millions comme salaire de base des enseignants.
Alhassane Fofana