Le ton est monté d’un cran en Guinée, à quelques heures de l’appel du FNDC à des manifestations d’envergure, à partir du lundi 13 janvier.
Face à cet appel, le pouvoir en place a bandé ses muscles, et multiplié les sorties au vitriol.
Mais le leader du MoDeL n’en est point ébranlé outre mesure.
Pour lui, à partir du moment où Alpha Condé a décidé de violer son serment républicain de respecter et faire respecter la constitution qui l’a fait élire et réélire, son autorité est logiquement remise en cause par son acte de parjure.
« Il est évident que celui qui choisit d’être hors la loi ne doit réclamer ni le respect ni les égards du peuple qu’il a trahi. Alors le FNDC est dans son plein droit d’appeler le peuple de Guinée, conformément à l’article 21 alinéa 4 de la constitution, à la résistance active contre l’oppression dictatoriale dont la mise en œuvre a été annoncée dans le discours va-t-en-guerre du 24 mars 2019 au siège du RPG arc-en-ciel où le leader politique Alpha Condé, avait ouvertement demandé à ses militants d’être prêts à l’affrontement. La suite des évènements a illustré les intentions car les victimes de cet appel sont nombreuses », a fustigé l’opposant au régime de Conakry, à mosaiqueginee.com.
Aliou Bah, précise en fin que dès l’annonce officielle du président Alpha Condé, à la télévision nationale de son projet de nouvelle, le peuple a décidé, dit-il, de hausser le ton pour dire NON à cette idée.
« Et depuis le discours du 19 décembre 2019 qui a lancé officiellement le processus du coup d’État constitutionnel, le peuple souverain a décidé de rehausser le niveau de sa détermination pour faire échouer les putschistes et sauver sa démocratie acquise au prix de nombreux sacrifices », dira-t-il.
Al Hassan DJIGUE