La CENI (commission électorale nationale indépendante), dans le dur. A seulement un peu plus d’un mois de la tenue des prochaines élections législatives, l’institution électorale fait face à plusieurs difficultés à la fois.
Outre l’épineuse question du nerf de la guerre, la CENI doit faire face, d’une part, au retrait de l’opérateur technique international Inovatrics et d’autre part à un débrayage en vue de ses démembrements.
En effet, les démembrements fonctionnels de la CENI (CEPI, CESPI et CECI), continuent de tirer la langue et le diable par la queue, depuis le début du processus électoral, a-t-on appris auprès d’une source digne de foi.
En plus des moyens dont ils n’ont toujours pas été dotés (notamment ressources financières et motos), malgré d’intenses réclamations, les membres de ces démembrements se plaignent du non-paiement depuis des mois de leurs primes.
On apprend que le Chef de l’Etat avait personnellement promis les motos, qui tardent toujours à être acquises. Conséquence, les responsables de certains démembrements comme ceux des CESPI n’ont aucune possibilité de se rendre sur le terrain.
Il faut savoir que dans certaines préfectures du pays, des sous-préfectures ou districts sont très éloignés du chef-lieu. On peut parfois noter jusqu’à plus de 50Km voire plus, de distance, entre des localités.
Pour les ressources financières, en fonction de leurs tailles, les CEPI et CECI, doivent recevoir entre 20 et 50 millions de francs guinéens de dotations budgétaires, pour faire face à leurs fonctionnements.
Ces montants aussi, n’ont toujours pas été payés. La CENI manquant cruellement d’argent. Le président Alpha Condé ayant décidé de financer les prochaines législatives, par à-coups, c’est-à-dire par opérations.
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