Ce que regrette le ministre porte-parole du gouvernement dans l’appel du SLECG à la cessation collective et concertée du travail dans le secteur de l’éducation, c’est l’extraordinaire coïncidence de cet agenda avec celui des opposants au projet de nouvelle constitution.
Dans cette interview qu’il a accordé à mosaiqueguinee.com, le ministre d’Etat des transports rappelle que « ce n’est pas la vocation d’un syndicaliste d’apporter de l’eau au moulin des politiques ».
Aboubacar Sylla considère que les grèves à répétition ne sont pas les seules armes des syndicalistes et ne constituent donc pas des moyens de résolution rapide des crises puisse qu’elles engendrent des situations parfois incontrôlées.
« Ce que je déplore, c’est le fait que cet agenda coïncide étrangement avec l’agenda politique de l’opposition et du FNDC. Cet avis de grève du SLECG vient en rajouter aux tensions politiques et sociales qui existent dans le pays. Je crois que ce n’est pas la vocation d’un syndicaliste d’apporter de l’eau au moulin des politiques. Dans tous les cas, la solution, c’est autour de la table. Les grèves à répétition ne constituent certainement pas une arme privilégiée pour les syndicalistes puisse qu’elles créent des situations qui ne permettent pas un dialogue et un dénouement rapide des crises. Or l’objectif ici, c’est d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants, des personnes qui sont syndiquées au niveau du SLECG. Et il est évident que ces pratiques jusqu’auboutistes ne vont pas contribuer à cela. Bien au contraire. Et je crois qu’en tout état de cause, le syndicaliste doit aussi être responsable », a invité le ministre porte-parole du gouvernement.
Mohamed Bangoura
Lol tu n’a rien vu encore.