Devant une pléthore d’enseignants acquis à sa cause, ce samedi, le secrétaire général du SLECG, qui revenait sur le contenu de la plateforme revendicative de sa structure, a indiqué que le gouvernement a suffisamment de moyens pour faire face aux réclamations des enseignants.
Au regard de tous les investissements de l’État dans des projets tels que l’ANIES et l’ANAFIC, Aboubacar Soumah estime que, c’est un refus catégorique de la part de celui-ci, de ne pas faire face à la situation des enseignants de Guinée qui, aujourd’hui, estime-t-il, tirent le diable par la queue.
« L’État a suffisamment de moyens pour faire face à notre revendication. Donc, c’est un refus catégorique et c’est pour cela chers camarades, vous avez vu le premier ministre qui est allé à Kankan où il a déclaré que dans cinq ans il n’y aura plus de pauvres en Guinée. A travers leurs projets ANIES et ANAFIC, ils sont en train de distribuer de l’argent aux autres. Cela veut dire qu’il y a suffisamment d’argent. Alors que pour lutter contre la pauvreté dans un pays, c’est l’éducation, d’abord tout commence par l’éducation. Pour éradiquer la pauvreté, il faut investir dans l’éducation, construire des écoles et mettre les enseignants dans des meilleures conditions », a-t-il déclaré, au siège du SLECG.
Pour réussir ce combat, Aboubacar Soumah a appelé à nouveau les enseignants à resserrer les rangs et à unir leurs forces.
Alhassane Fofana