C’est une première, c’est inédit. Un policier déployé dans le cadre du maintien d’ordre lors d’une récente manifestation politique à Conakry, vient d’être mis aux arrêts.
Il a été présenté, samedi 18 Janvier 2020, à la télévision nationale guinéenne.
Il s’agit de l’adjudant Bangaly, de la CMIS No 19. Il est mis en cause pour avoir fait usage de son arme lors d’une récente manifestation politique, à Conakry.
Toutefois, le concerné, a expliqué pourquoi il a eu recours à son arme.
« J’étais planifié au PA et comme la foule était très proche de nous et je ne savais pas quoi faire comme il n’y a pas de grenades, c’est ce qui m’a poussé de prendre l’arme et faire un tir de sommation pour faire disperser la foule afin de donner le temps aux renforts de venir », a tenté de se défendre le mis en cause, au micro de la RTG.
Faux, a rétorqué le directeur général de la police, le Général Ansoumane Camara Baffoé, qui a écarté cet argument brandi par le policier indélicat.
« On leur a dit dans les consignes, si vous êtes envahis et que vous ne pouvez pas faire quelque chose, quittez. Heureusement, il n’y a pas eu de mort là où il a tiré, donc on le met aux arrêts pour le non-respect des consignes données. Il subira les sanctions qu’il faut par rapport au non-respect des consignes données », a-t-il tranché.
Al Hassan DJIGUE