La guerre des mots fait des vagues entre responsables locaux de bureaux de jeunesse du RPG-AEC à Kankan.
Dans une récente déclaration relayée par votre quotidien en ligne Mosaiqueguinee.com, Ibrahima Kalil Cherif, le secrétaire général du bureau de jeunesse du RPG-AEC de la section Banankoroda, dénonçait l’agression de deux journalistes au siège du parti, lors de son Assemblée Générale hebdomadaire du weekend dernier.
Au même moment, Il taxait Talibi Dabo d’avoir plutôt été « poussé à renoncer à sa candidature pour la prochaine députation ».
Choqué, Djené Madi Keïta, le secrétaire général du bureau de jeunesse RPG-AEC de la section Kabada, à la faveur d’un point de presse qu’il a animé, ce mardi, 31 décembre, au siège du groupe de presse Dabo Média, a qualifié d’unilatérale, cette sortie médiatique de son homologue.
« Je voudrais rappeler à Monsieur Ibrahima Kalil Cherif, que le RPG-AEC est un parti structuré et que ce n’est pas un parti à marchander. Le seul et unique responsable des bureaux de jeunesse du RPG-AEC à Kankan et dans toute la Haute-Guinée, c’est Babou Cherif. Il a parlé sur Évasion TV, en se présentant comme porte-parole de la jeunesse de Kankan. Combien de jeunes étaient là ce jour ? Pas moins de cent ! Kankan a plus de cent jeunes. Le RPG a plus de cent jeunes à Kankan. Mais, quand tu parles, parle au nom de ton groupe. Ça, c’est un groupe », a-t-il déploré avant de poursuivre : « En plus, il veut se mesurer à Taliby Dabo alors qu’ils ne sont pas pareils. Lors des primaires, ayant constaté l’échec de son camp, il est allé récupérer les chaises que Kaba Guiter a offertes au parti, en faisant lever nos mamans. Mais, par la grâce de Dieu, le Président vient de nous offrir 400 chaises. On l’a utilisé pour déstabiliser monsieur Taluby Dabo », accuse ce proche du camp Dabo.
Mais, ce n’est pas tout. A propos de l’agression de nos confrères Mohamed Slèm Camara et Moussa Kourouma, tous les deux, journalistes à la radio locale Batè FM, notre interlocuteur accusé d’être l’agresseur, assène.
« A ce que je sache, journalistes que vous êtes, sont libres d’aller couvrir un évènement qu’ils en soient invités ou non. Mais, en ce qui concerne l’Assemblée Générale d’un parti politique, on doit y être invité. Ce qui n’était le cas chez ces deux journalistes qui ignorent les principes de leur métier. Et puis, ils sont venus à un moment à un moment où les partisans sont en conflit. C’est ainsi que j’ai récupéré leur dictaphone. Mais après avoir consulté Mambi Camara, je leur ai rendu leurs appareils », s’est défendu Djenè Madi Keita.
De Kankan, Mamadi CISSE pour Mosaiqueguinee.com