Une année de tous les enjeux et défis s’annonce.
Plus d’engagement, de détermination, de persévérance, de sacrifice…
Référendum !!! Référendum !!!
Les guinéens se révolteront contre sa tenue. Ils ne lui légueront ni école ni maison mais son tombeau car il repose sur l’illégalité totale, la forfaiture et l’imposture de l’oligarchie.
Monsieur le prince, l’Afrique nous enseigne : « vous n’avez pas besoin d’un siècle pour effectuer un changement. Vous avez seulement besoin d’une préparation efficace pour provoquer des transformations inhabituelles.
On a trop trahi ce peuple, on lui a trop menti. Il faut agir dans le sens d’honorer les promesses. Je jure de respecter et faire respecter la loi. C’est le seul serment sur lequel il faut avancer en quête du sentiment nouveau du progrès.
L’irrespect des lois ne permettra jamais de considérer la beauté du droit comme plus précieuse. Il faut avoir une foi immuable à la constitution du peuple mais pas l’avoir c’est rendre incapable de remplir des devoirs, les priorités. Disons l’essentiel !!!
Des commis aveuglés, des opportunistes avérés ; des apatrides guinéens continuent à soutirer le peuple souverain de guinée de la solidité, de la progression et de la logique du développement.
Monsieur le prince, c’est du droit violé, de l’insupportable supporté, de l’injustice affiché, trompé le peuple, encourager l’impunité ne doit pas être un argument pour une continuité.
Le peuple de guinée restera constat et ferme face aux sirènes révisionnistes. Sa mentalité rajeunie et renouvelée pour se doter d’une attitude dynamique face aux problèmes à résoudre.
Celles et ceux qui pensent à un 3ème mandat se trompent lourdement. L’identité d’option du peuple souverain de guinée pour les intangibilités l’interdit de la finalité qui assure ce genre de projet qui ne reste sans conséquence.
C’est au peuple et à lui seul qui appartient de déterminer le prix, le bien prix de sa constitution.
C’est au peuple de donner à sa constitution sa véritable signification, son contenu vrai. C’est lui le maitre de ses biens de pouvoir les gérer, les développer en fonction de ce qui l’avantage.
Le peuple souverain de guinée ne va plus jamais s’associer à l’aliénation ou modification de ce qui n’est pas à modifier.
Le peuple souverain de guinée se refusera toujours de tout système d’aliénation, toute pratique et tentative en s’opposant comme seul garant légitime de ses propres affaires.
Troisième mandat, troisième mandat, troisième mandat. Wègni nara, amoulanma !
Monsieur le prince, personne n’arrêtera l’élan du peuple souverain de guinée, il brisera les chaines, les carcans, les barrières, les digues pour inonder l’univers en une puissante qui balaie les iniquités.
Il fera se lever la légitimité, rassembler les armes conventionnelles, remplira toutes ces mondes de semences pour empêcher le troisième mandat.
OUI, ce sera un mouvement révolutionnaire contre les sirènes révisionnistes. UNE exigence contre les damnés, les condamnés aux peines de l’enfer.
TOUCHER aux intangibilités de notre constitution c’est être dans une situation inconfortable et qui n’est pas sans danger.
Monsieur le président, le peuple de guinée est au pied du mur, un mur à franchir ou un mur à monter.
2020 ne sera pas un rendez-vous manqué et ce n’est pas un conte à plaisir à inventer.
Le troisième mandat n’existe pas.
La volonté du peuple l’emporte.
Il ne reste que trop de renégats, trop de malades, nous avons trop de ces types qui passent leur temps à crier, à faire des décrets, à s’embourber dans diverses questions relatives aux relèvements du peuple.
ON a trop d’apatrides qui prolongent leurs heures supplémentaires à nos frais pour des amendements, pour des beuglements.
Monsieur le prince, en 2020, le peuple souverain de guinée dira « assez ».
Le peuple dira d’aller voir des vieux et vieilles, des enfants abandonnés, d’aller inspecter les trottoirs. Alors ces sirènes révisionnistes verront qu’il ne sert à rien de prolonger le mandat de deux à trois.
Les taudis ne sont pas à rééduquer, les policiers et les juges pas éduqués. Les écoles et universités ne sont pas construites. Rien n’est en harmonie avec le présent.
Ils le savent assez pour relever le peuple de la misère. Ils sont responsables des vices, des vices des deux sexes avec tous leurs méfaits et ils croient intégrer deux dans trois. C’est faux ! C’est vraiment faux ! dans cette continuité, vous ne serez que des fétiches en retard sur vous-mêmes.
Ne touchez pas à la constitution, un seul mouvement de tentation, le fragment du tonnerre du peuple vous anéantira.
Monsieur le prince, les exigences de l’histoire sont sans cesse et de plus en plus contraignantes nous apprend un homme politique Africain.
En effet, les fils d’aujourd’hui sont d’un point plus lourd qu’hier et demain. ILS FERONT d’un point plus lourd ou encore qu’aujourd’hui. LA nature constante de la responsabilité se trouve dans la personnalité que nous voulons reconquérir.
La victoire d’un homme d’Etat s’enregistre dans la forme de ses promesses tenues, la défaite d’un homme d’Etat vient diminuer la somme de ses acquis. C’est pourquoi tout homme d’Etat doit s’engager à l’édification et contribuer honorablement au respect des lois en vigueur. Les aspirations des guinéens sont bien connues.
Dans cet ordre, la limitation du mandat à deux est l’expression d’une nécessité fondée sur des bases solides.
2020, l’heure ne sera pas aux sorties hypocrites, aux diversions futiles mais à l’alternance.
Le peuple de Guinée renouvellera son esprit, le rendra plus dynamique, le libérera de ce qui entrave aujourd’hui son épanouissement. Le libérera des conceptions archaïques, de l’égoïsme et du népotisme.
Les sirènes révisionnistes sont les damnés et condamnés à la damnation qui verront le peuple devant eux. La route qui commencera ne s’arrêtera nulle part, elle ira d’un bout à l’autre du pays.
Elle s’empilera du soleil de la savane, des nuages du fouta, de la pluie, de la forêt et du vent marée de Conakry. C’est avoir du tort, de la croire toujours égale à elle-même.
Monsieur le prince, pour le troisième mandat, le peuple de guinée serpentera à travers mille engagements, mille décisions, il arrachera au passage des nuées de désespoirs installés par ceux qui croient que les guinéens sont pas fait pour devenir quelque chose.
La guinée n’est plus un marché à l’affut du gain, qui s’est vu trompé depuis le premier jour. Elle n’est plus le pays bourré d’une malhonnêteté et tricherie accumulée. ELLE n’est plus la terre des gens instruits qui n’en sont pas autant.
Monsieur le prince, les guinéens ne sont plus un pouvoir à vie mais un pouvoir limité à deux mandats qui aidera tout le pays à promouvoir des valeurs de progrès.
En 2020, les guinéens choisiront le respect de la constitution et défier le fonctionnel et promeut l’absolu du droit avant que le soleil ne se lève.
Sékou Koundouno extrait de ramadan Sow