Placé sous le thème »relance de la filière ananas : défis, opportunités, et perspectives », l’atelier technique de concertation et d’échange d’expériences, en vue de la relance de la filière Ananas en Guinée est organisé par l’agence guinéenne pour la promotion de l’emploi( AGUIPE) et l’organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI).
Il s’agit d’un programme de relance de cette filière qui vise à atteindre 800 hectares de plantation , avec un rendement moyen de 50 tonnes par hectare en 2020, et aussi produire 200 mille tonnes d’ananas frais, pour 50 mille tonnes destinées à l’exportation, pour l’horizon 2025.
Engagés dans le développement entrepreneurial, les acteurs évoluant dans la chaîne de valeur du secteur fruit, notamment la filière ananas, ont saisi l’occasion, pour énumérer des aspects fondamentaux, permettant de révéler les nouveaux défis de la filière ananas.
« Pour augmenter les superficies , il faut plus de terres aménagées, Il faut avoir le resain, pour multiplier le nombre de plants. Nous avons besoin d’améliorer le rendement. Pour ce faire , il faut la formation certes, mais on a également besoin des intrants. C’est à dire, l’engrais et les produits phytosanitaires à utiliser. S’ajoute aussi la protection de nos produits. Voilà entre autres défis, qu’il faut relever, pour qu’on puisse très rapidement développer ce secteur» a expliqué le président de la fédération des planteurs de la filière fruit de la Basse Guinée, Moussa Camara.
Pour sa part, le coordinateur du projet relance filière Ananas (REFILA) à l’ONUDI, Oumane Barry, a décliné l’objectif principal de cet atelier, avant d’évoquer l’accompagnement de l’Union européenne.
« C’est pour échanger sur les stratégies identifiées par ce projet, mais aussi faire partager ses stratégies, amender et actualiser les données de références sur la base desquelles, il sera mis en œuvre dans 4 ans….C’est une grande ambition pour l’État guinéen, cette ambition est accompagnée et soutenue par l’Union européenne, qui a aussi financé ce projet de relance de la filière ananas. C’est dans le cadre d’un de ses programmes régionaux de l’Afrique de l’ouest» dira-t-il.
Notons que le coût du projet est estimé à peu près de 5 millions d’euros, dont 4 millions d’euros financés par l’Union européenne. La mise en œuvre est confiée à l’agence des Nations-Unies, spécialisée dans le développement industriel.
Les autorités locales de Kindia ont vivement salué cette initiative, en prélude du lancement du SADEN 2020 à Kindia.
Saidou Barry