El Hadj Abdoulaye Portos Diallo et Amara Mansa Doumbouya, respectivement premier secrétaire général adjoint et chargé à la communication du SLECG, ont comparu, ce jeudi 23 janvier 2020, devant le tribunal correctionnel de Mafanco (Matam).
A la différence du premier groupe d’enseignants membres du SLECG, les deux sont poursuivis pour provocation directe à un attroupement par discours et parole.
Appelés à la barre à la suite de la lecture du chef d’accusation, El Hadj Portos et Amara Mansa, ont tous les deux, nié en bloc les charges articulées contre eux par le tribunal.
A suivi le récit de leurs conditions d’arrestation. Là-dessus, le premier, c’est-à-dire El Hadj Portos, a précisé qu’il a été kidnappé par des hommes encagoulés, alors qu’ils revenaient lui et Amara Mansa, d’une réunion avec le gouvernement autour de la crise qui secoue le secteur de l’éducation.
Il en est de même pour le chargé de communication du SLECG, qui dit avoir été jeté brutalement à même le même sol.
Peu après leur audition, puisqu’il s’agit-là d’un dossier visiblement vide, le procureur dans ses réquisitions a purement et simplement demandé leur relaxe pour délits non constitués.
A l’issue de ses réquisitions, les avocats de la défense ont fait autant dans leurs plaidoiries, à savoir demander la relaxe pure et simple de leurs clients, pour délits non constitués. Ils ont également sollicité que la décision soit rendue sur siège.
Pour avoir passé au moins 10 jours en détention, Me Mohamed Traoré a dénoncé le caractère abusif de la détention provisoire en Guinée.
Au terme des réquisitions et plaidoiries, le président du tribunal a renvoyé l’affaire dans l’après-midi de ce jeudi, pour décision à rendre tant dans cette Affaire que dans celle du premier lot de neuf enseignants
Nous y reviendrons!
Alhassane Fofana