Nous sommes en juin, un mois consacré à la célébration des droits de l’enfant. A Mamou, Ils sont très nombreux, des enfants qui vivent dans des conditions défavorables.
Hadja Mariama Sow, âgée de 69 ans, a transformé son domicile, depuis près de 10 ans, en famille d’accueil pour enfants orphelins.
« Moi-même j’ai été veuve, je connais les difficultés rencontrées par les veuves. C’est pourquoi j’ai décidé de prendre les enfants pour les éduquer. J’ai onze (11) enfants dont six (6) filles que je nourris, j’habille et paie leur scolarité », confie-elle.
Teinturière et saponificatrice de profession, cette mère de famille parvient à nourrir ces enfants grâce aux revenus de ses activités.
« Ce que je gagne là-bas, je paie la nourriture. Mes frères et sœurs m’appuient pour les frais de scolarité. Pour ce qui est du logement, les garçons se couchent sur une moquette et les filles dans nos
chambres », indique Hadja Mariama Sow.
Malgré ces conditions de vie très moyennes, les enfants orphelins en sont très fiers.
« Mon père est décédé quand j’avais 4 ans et ma mère m’a emmené chez Hadja Mariama. C’est elle qui me nourrit, m’habille et paie ma scolarité. Elle est très gentille avec nous, nous la remercions au fond du cœur», confie Thierno Abdoulaye Barry, orphelin de père.
Obtenir un orphelinat moderne pour accueillir et sauver le maximum d’enfants défavorisés, c’est la seule ambition de Hadja Mariama Sow, en ce mois consacré aux droits de l’enfant.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de mosaiqueguinee.com