Les impayés dans le processus d’octroi de crédit dans les institutions de microfinance de type MUFFA et MC2 se chiffrent à plus de 130 milliards de francs guinéens dans 136 unités.
C’est une révélation faite par Guy Laurent Fondjo, Directeur général d’Afriland First Bank.
Le patron de cette banque panafricaine précise que plus de 350 milliards de francs guinéens ont été injectés en terme de flux sur 7 ans en Guinée.
Et face à la colère de certaines dames qu’il qualifie de « mauvais payeurs », Fondjo répond que « ce n’est pas l’agitation d’un petit groupe qui va nous pousser à arrêter notre travail ».
« Vous savez que nous avons ouvert les MUFFA depuis 7 ans avec 136 unités à l’intérieur du pays, dans toutes les préfectures et même les sous-préfectures. Nous avons en terme de flux injecté plus de 350 milliards GNF. Quand on parle de flux, ça veut dire que c’est renouvelable. C’est-à-dire quand on vous donne par exemple 1 milliard, quand vous remboursez, on vous donne encore 1 milliard, voire plus. À un moment donné, il y a eu rupture de retour pour qu’on puisse recharger. À la date d’aujourd’hui, les mutualistes nous doivent près de 106 milliards GNF répartis dans les 136 unités dont je vous parle. Malheureusement, ces quelques dames qui sont les mauvais payeurs, qui ont collecté des dépôts auprès des femmes et n’ont pas reversé à la banque pour que le système continue, c’est elles qui font beaucoup de bruits. C’est moins d’une dizaine mais ce n’est pas représentatif de toutes les MUFFA et MC2 qu’on a dans le pays parce que les autres continuent de travailler. De notre côté, nous continuons notre soutien, ce n’est pas l’agitation d’un petit groupe qui va nous pousser à arrêter notre travail », a-t-il lancé avant d’ajouter que pour une meilleure collaboration, il faut que chaque partie remplisse sa part de contrat.
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