Cette rencontre s’est tenue le lundi 4 avril à la maison des jeunes de la sous-préfecture de Koropara. Elle a réuni les responsables de SEMCIDOR, les autorités préfectorales de Nzérékoré, des sous-préfets de Womey, Gouécké et Koropara, des représentants de l’agence guinéenne d’évaluation environnementale et sociale, mais aussi des 18 villages riverains du massif devant abriter le parc.
L’objectif était de présenter le projet, ses impacts positifs et négatifs, les mesures d’atténuation, les compassassions prévue et de recueillir l’avis et les préoccupations des populations riveraines.
« Cette consultation est le résultat de plusieurs démarches. Depuis 2016, SEMCIDOR a signé une convention de collaboration avec l’Etat guinéen à travers un protocole d’accord. Cela nous a permis de réaliser les études préliminaires et nous avions présenté les résultats issus de ces études et ils ont été validés par le ministère de l’environnement et celui de l’énergie et de l’hydraulique. La deuxième étape était d’avancer avec les investisseurs crédibles pour nous accompagner afin de réaliser les études complémentaires qui sont l’impact environnemental et les études de faisabilité. Je me réjouis parce que le bureau d’étude qui a été recruté pour les études d’impact, a touché toutes les réalités au bout du doigt. Et voilà aujourd’hui, la communauté à adhère au projet et elle a une très bonne perception de ce projet », a déclaré Aimé marcel Dramou, président directeur général de la société d’exploitation des mines, carrière, industrie, diamant et de l’or SEMCIDOR.
Le projet de parc éolien de Gbana se veut desservir le courant électrique à la région forestière avec une puissance de 200 mégawatts. L’étude menée a permis d’identifier et analyser tous les impacts environnementaux et sociaux direct et à proposer des mesures de sauvegardes à court, moyen et long terme afin d’améliorer l’environnement. Les mesures de sauvegarde concernent notamment, l’évaluation environnementale, la protection de la biodiversité et des ressources renouvelables, la prévention et le contrôle de la pollution, les conditions de travail, la santé et la sécurité. Il faut rappeler qu’à l’issue de la présentation du rapport d’études environnementales, les autorités locales et leurs populations ont exprimé leur adhésion et soutien au projet.
Alexis Kolié