Un atelier d’appropriation, en faveur des cadres de la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de Guinée (CCIAG), s’est ouvert ce samedi 16 Avril 2022 à Kaloum et s’étend jusqu’au 20 de ce mois.
C’est une initiative du président de cette organisation Ehadj Mamadou Baldé, en vue de contribuer au renforcement des capacités de ses membres.
Dans son discours d’ouverture, le président de la CCIAG a d’abord mis en avant l’expertise de son homologue de Dakar, tout en soulignant que cela renforce la collaboration entre les deux chambres et les deux pays frères.
« La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar contribue directement au développement des affaires dans notre pays. Ce soutien que vous apportez à notre institution naissante contribue également au renforcement de la collaboration entre nos deux chambres et donc à la relation entre nos deux pays frères. Au regard de la qualité des participants à ce présent atelier, je suis persuadé que ces réflexions constitueront une base solide à la mise en œuvre d’une gestion saine et efficiente de nos institutions. C’est pourquoi, monsieur le Ministre du Commerce, de l’industrie et des PME me charge de vous traduire son soutien et l’importance qu’il attache à cette rencontre dont les recommandations sont fortement attendues par le Gouvernement. Le partage de vos expériences contribuera à la promotion de nos deux Chambres respectives. Ainsi, l’amélioration des performances à laquelle son Excellence Monsieur le Président de la République, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA et son Gouvernement attachent une importance de premier ordre, passe inévitablement par le renforcement des capacités », a-t-il laissé entendre.
A son tour, Monsieur AMATH Benoît Gaye représentant du président de la Chambre de commerce, d’industrie, et d’agriculture de Dakar, a fait comprendre qu’au cours dudit atelier, il y a trois (3) questions auxquelles il faut répondre.
« C’est à dire qu’est-ce qu’une chambre de commerce, qu’elle est sa composition, quel est son mode de fonctionnement. Nos élus et nos cadres sont assez armés pour savoir, en tant que représentant du secteur privé, quels sont les voies et moyens à entreprendre pour participer au développement du pays », dira-t-il.
Notons que onze (11) modules seront abordés par les participants à cet atelier d’appropriation, dont la présentation des projets partenaires pour la libre circulation des biens et services dans les espaces économiques ouest-africain, OPA, MAOC.
Saidou Barry