Depuis plusieurs mois, les manifestations sont interdites par les autorités de la transition en Guinée. Et cela, jusqu’à nouvel ordre.
Une décision qui passe mal au sein des organisations de défense des droits de l’homme.
Pour l’OGDH, empêcher les citoyens d’exercer leurs libertés garanties par les lois nationales et internationales ne fera qu’envenimer la situation.
« A l’OGDH, nous sommes très préoccupée par la tension qui règne actuellement entre les parties prenantes devant favoriser la bonne conduite de notre Transition. Nous pensons que la confiscation des libertés garanties par les lois nationales et internationales ne peut être une alternative au dialogue réclamé par une frange importante des acteurs politiques et sociaux », dit-il
Plus loin, le chargé de communication de l’OGDH, a interpellé le président de la transition.
« Nous appelons à un sens élevé de responsabilité de l’ensemble des acteurs et interpellons particulièrement le Colonel Mamadi Doumbouya, président de la Transition qui avait promis lors de la prise du pouvoir de prendre en compte les avis de l’ensemble des guinéens de l’intérieur et de l’extérieur pour une bonne conduite de la Transition. Pour nous, son implication personnelle pour la mise en place d’un cadre dialogue inclusif est plus que nécessaire afin de nous éviter d’autres situations difficiles », conclut-il.
Hadjiratou Bah