Un nouveau rebondissement dans l’affaire ANIES. Après les accusations du Garde des Sceaux Charles Wright, les mis en cause s’organisent pour réagir. C’est d’abord Ansoumane Camara, l’ancien coordinateur général du projet ANIES, par ailleurs ancien conseiller spécial à la Primature qui a fait un démenti. Il l’a fait à travers une lettre à la précision chirurgicale sur les données et les dates mettant ainsi en doute les graves accusations portées contre lui.
Ensuite, c’est au tour de l’ancienne DG de l’ANIES, d’agir au pénal. (Voir copie ci-dessous).
L’avocat de la plaignante, Maître Kondiano précise : « ma cliente est dans un état psychologique qui inquiète toute sa famille. Elle ne dort plus la nuit et ses enfants n’arrêtent pas de pleurer. Elle a été humiliée, salie, condamnée avant même d’être jugée, alors que rien ne justifiait une telle action. Tout le monde sait que l’ANIES est un projet sérieux et crédible. L’opinion nationale et internationale sait aujourd’hui que l’action intentée n’a pas de fondement. La presse fait état d’informations indiquant que le Garde des sceaux aurait été induit en erreur par des fausses informations provenant de l’ANIES elle-même. Le but de cette démarche cruelle a été de tromper le Garde des Sceaux et de mettre en danger la vie de ma cliente. Tout le monde sait que nous sommes en transition. Nous souhaitons que la chaîne des événements ayant conduit à cette débâcle soit établie et que les responsabilités de tous les acteurs soient situées. C’est pourquoi nous avons déposé plainte aujourd’hui contre X pour mise en danger de la vie d’autrui. Nous voulons qu’une enquête soit ouverte très rapidement », a-t-il confié à notre reporter.
Par ailleurs, nos informateurs nous annoncent que les avocats français de l’ancien coordinateur dudit projet, Ansoumane Camara se sont déjà saisis du dossier.
« Une stratégie judiciaire est en train d’être arrêtée avec les entreprises internationales citées dans les accusations du ministre. Le parquet de Paris sera saisi prochainement contre le ministre de la justice Charles Wright et autres complices », ont-ils insisté.
Nous y reviendrons !
Sadikou