M’Mah Sylla décédée au mois de novembre 2021 à Tunis où elle avait été évacuée pour des soins après avoir été victime de viol à plusieurs reprises selon ses proches.
Les accusés au nombre de quatre (4) à savoir Patrice Lamah, Daniel Lamah, Sebory Cissé et Célestin Millimono, poursuivis pour avoir « employé des moyens et substances destinés à provoquer l’expulsion prématurée de fœtus pour favoriser l’interruption artificielle de la grossesse », sont en détention à la maison centrale depuis plusieurs mois.
Dans une déclaration le 08 juillet dernier, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Mafonco, Abdoulaye Israël Kpogomou, a indiqué que l’information judiciaire ouverte le 14 octobre 2021, quelques semaines avant la mort de la victime est clôturée. Et le doyen des juges d’instruction a rendu une ordonnance de non-lieu partielle et a renvoyé devant la section criminelle de sa juridiction.
« L’instruction est close et nous avons même reçu l’ordonnance de renvoi devant le tribunal criminel. Nous sollicitons l’ouverture du procès après les vacances judiciaires, pour que nos clients qui sont en détention soient fixés sur leur sort », a indiqué Me Salifou Béavogui avocat des accusés, dans un entretien accordé à un de nos reporters ce lundi 19 septembre 2022.
Aïssata Barry