Les rideaux sont tombés sur la 2ème assemblée générale ordinaire de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat de Guinée tard dans la soirée de ce jeudi 22 septembre, sur fond de satisfaction.
Au cours de cette assemblée, l’institution dirigée par Mamadou Baldé a été dotée de documents juridiques et le bureau exécutif a été doté d’organes consultatifs composés de 19 commissions thématiques.
« Il y a un bureau national consulaire qui est représenté par 19 élus qui a 11 venant des groupements professionnels et les 8 présidents des chambres régionales de Conakry et de l’intérieur du pays. C’est le bureau exécutif mais ce bureau exécutif a besoin d’organes consultatifs. C’est pour cela que l’assemblée générale à sa session d’aujourd’hui, a voulu mettre à disposition de ce bureau consulaire national, 19 commissions thématiques qui couvrent l’ensemble des domaines économiques, sociaux, de responsabilité sociétale et de l’artisanat ; bref, tous les secteurs de la vie socioéconomique. Cela pour permettre de donner une dimension où on peut recenser les problèmes du secteur privé, les porter au niveau du gouvernement et comprendre aussi les instructions du gouvernement et les vulgariser au niveau des opérateurs économiques dans le cadre d’une harmonie et d’une symbiose. (…). Pendant cette assemblée, nous avons essayé de faire adopter le règlement intérieur de la chambre de commerce, une charte d’éthique et de déontologie pour que les élus comprennent qu’ils ne peuvent pas se comporter n’importe comment dans la société. Il y a également un manuel de procédure administrative, comptable et financière et puis, la structure de l’administration consulaire », a expliqué Eric Benjamin Colle, premier vice-président de la CCIAG.
Comme défis immédiats de la chambre de commerce, d’industrie et de l’artisanat de Guinée, consistent à rénover le bureau exécutif sis à Conakry, de doter les bureaux régionaux en mobiliers et immobiliers et le bureau de personnel administratif.
« Après installation, le premier défi était de doter notre institution d’un siège. Et aujourd’hui, quoique difficile, nous sommes avons trouvé un local qui nous a été octroyé. Aujourd’hui, nous sommes en train de penser à la rénovation de ce local et à son équipement. Les autres défis, c’est que la chambre de commerce a des activités en perspective comme l’équipement des bureaux régionaux en mobilier et immobilier. Vous avez aussi, comme on l’a dit, le personnel administratif qu’il faut recruter pour permettre à la chambre d’exister », a rassuré Keira Djènè, secrétaire générale de la CCIAG.
MohamedNana Bangoura