Après la sortie d’un des avocats de Moussa Dadis Camara, accusant la FIDH d’avoir protégé Sékouba Konaté, Ministre de la défense d’alors, Me Pradel avocat des victimes réfute ses « allégations ».
D’ailleurs il s’interroge sur l’opportunité de couvrir Sékouba Konaté.
« Pourquoi la FIDH le refuserait ? La FIDH ne le refuse pas, il n’y a aucun problème, nous ne protégeons pas Sékouba Konaté. Donc, nous voulons que ce processus aille à terme. Nous avons demandé dans le cadre de la procédure que toute la hiérarchie militaire soit révélée aux juges d’instructions au jour du 28 septembre pour que tous, ils soient interrogés, il y a eu des blocages. Ce n’est certainement pas de la FIDH, mais il y a eu des blocages. Quand nous avons fait ces demandes nous avons constatés qu’il n’était pas facile et possible d’interroger tel ou tel ou d’obtenir telle ou telle confirmation de la présence, d’un tel ou d’une telle. Je ne dis pas que c’est le cas du Général Sekouba Konaté. Nous nous avons tout fait sans exclusive (…). Si la défense de Moussa Dadis Camara ou des autres estime que c’est très important que la cour se penche sur le cas du Général Sékouba Konaté libre à eux de demander à ce qu’il comparaissent », a précisé l’avocat.
Hadjiratou Bah