Le dialogue inclusif décrété récemment par le colonel Mamadi Doumbouya pourrait-il se concrétiser si facilement ?
C’est en tout cas la vive inquiétude de certains observateurs guinéens qui aspirent à un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Les parties prenantes à ce cadre de dialogue peinent toujours à tomber d’accord, sur les critères de choix des facilitateurs.
Dr Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’union des forces démocratiques de Guinée, a réitéré la position de son parti, vis-à-vis de la démarche du gouvernement de transition à ce propos.
« L’article 77 de la charte dit que c’est les forces vives et le CNRD qui doivent discuter de tout, on doit rester dans cet esprit-là. Il y a deux parties, le gouvernement et le CNRD d’un côté, les partis politiques et la société civile de l’autre, puisqu’on ne se fait pas confiance, on ne s’entend pas, il nous faut un médiateur. Il faut un observateur, nous l’avons dit et nous l’avons repris. Nous avons expliqué cela mille fois. Tant qu’ils continueront à prendre des décrets des arrêtés, et à nommer des facilitateurs sans qu’on ne soit au courant, c’est-à-dire de manière unilatérale, ça ne marchera pas. Cette question doit être discutée, on doit se mettre autour de la table discuter pour sortir de cette situation, à moins qu’ils aient l’intention de continuer à faire la même chose, c’est-à-dire vouloir nous présenter comme des gens qui n’aiment pas la Guinée. Le CNRD est partie prenante à ce dialogue », a-t-il martelé au micro de nos confrères de FIM FM, ce mardi 04 octobre 2022.
Hadja Kadé Barry