Désormais c’est la tolérance zéro contre l’exploitation anarchique de l’or à Siguiri, à cause de sa dangerosité sur le couvert végétal et l’environnement. Dans un entretien avec les citoyens du manding Bèrè, Alphonse Charles Wright a annoncé des poursuites contre tous ceux qui se sont illustrés dans l’exploitation illégale de ce métal précieux dans la localité. Plusieurs machines saisies par la justice ont été immobilisées par certains propriétaires avant qu’ils ne prennent la poudre d’escampette.
De l’entendement du garde des Sceaux, cela dénote du fait que la profession soit entretenue par des cartels qui sont profondément introduits.
« Toutes les personnes qui sont impliquées, j’ai demandé que le processus continue et qu’il soit encadré par les règles de loi, pour qu’il n’y ait pas d’abus, ou de traitement de deux poids, deux mesures. Si les machines ont été saisies et mises sous-main de justice, il n’y a pas de raison que d’autres machines ne puissent pas subir le même sort. Certains propriétaires de ces machines qui sont en fuite, d’autres ont été sabotées, pour ne pas qu’elles soient mises sous-main de justice. Ça prouve que ce sont des cartels, des criminels, des gens hors la loi, ils ont des armes, ils ont des cartels qui ont la capacité de financer les bandits, ont la capacité de financiers les féticheurs aujourd’hui, ils ont la capacité de manipuler la notabilité et ont même la capacité de rentrer à la présidence et manipuler l’opinion, mais ça ne marchera pas », a-t-il prévenu.
Dans cette lutte acharnée qu’il engage, le garde des Sceaux assure que sa main ne va pas trembler.
« J’ai dit aux cadres que la main de la justice ne tremblera jamais. Ces menaces ne veulent rien dire (…) l’exploitation, qu’elle soit artisanale ou industrielle, obéit à une réglementation. Les gens ne peuvent pas être dans les mines sans qu’ils aient même des mesures de protection mais c’est parce que c’est un laisser-aller, c’est tout », dit-il.
Alhassane Fofana