La tentative de musellement sans précédent de la presse guinéenne par le gouvernement, fait réagir le directeur de la radio FIM FM.
Pour Talibé Barry, puisse que c’est de lui qu’il s’agit, le combat pour la liberté de la presse doit continuer, encore que les journalistes ne peuvent pas être des démagogues des autorités de la transition.
« Ce n’est pas parce que le ministre n’est pas content qu’il faut brouiller les ondes d’une radio. Moi depuis 20 ans je suis dans la presse mais je n’ai pas assisté à une situation comme ça. Nos devanciers ont combattu durant 30 ans pour faire respecter la liberté de la presse. Aujourd’hui, nous devons continuer le même combat, nous sommes des fils de ce pays, le journalisme est une profession comme les autres. Personne ne peut faire disparaître une profession . Nous ne sommes ni leurs djelys, ni leurs artistes. Nous ne sommes pas journalistes pour être leurs démagogues », a-t-il lancé hier mercredi 24 mai au sortir d’une rencontre entre les organisations professionnelles de la presse et la haute autorité de communication (HAC).
Cette rencontre fait suite au démantèlement par effraction des émetteurs du Groupe de presse AfricVision, au brouillage des ondes des radios FIM FM et Djoma FM et la restriction de l’accès aux sites d’informations guinéens et des réseaux sociaux.
Saidou Barry